Docteur SANOU SOUMANA Alain est né en 1959 à BOBO-DIOULASSO en HAUTE VOLTA, actuel BURKINA FASO.

Il est le 2ème fils d’une fratrie de sept(7) enfants. Lui-même est père de cinq(5) enfants.

Il a fait ses études primaires et secondaires à BOBO-DIOULASSO. Après l’obtention du Baccalauréat en 1979, il s’inscrit à la faculté de Médecine de l’Université de Lomé au TOGO en 1980. Suite à un différent politique entre le Burkina et le Togo, il est transféré au Centre Universitaire des Sciences de la Santé de Libreville au GABON en 1982. En 1987, il obtient son Diplôme d’Etat de Doctorat en Médecine.

L’année suivante, il est inscrit au Certificat d’Etudes Spécialisées en Gastroentérologie à Montpellier dans le service du Professeur Henri Michel. A la fin de sa spécialisation en Gastroentérologie, il rentre au Gabon en 1993. 

Depuis lors, il a été très actif au niveau de la promotion de la gastroentérologie au Gabon où il n’y avait à l’époque que quatre(4) gastroentérologues sur toute l’étendue du territoire. Cet élogieux parcours universitaire l’a conduit à s’intéresser à l’enseignement à la Faculté de Médecine de Libreville. Docteur SANOU SOUMANA Alain est Maître Assistant CAMES depuis 2009.

Il est membre fondateur de la SOCIETE GABONAISE DES MALADIES DE L’APPAREIL DIGESTIF(SGMAD) en 1999 à Libreville(GABON) dont il était le Vice Président. C’est grâce à son dynamisme et ses relations personnelles que la SGMAD a réussi à organiser les Journées de Gastroentérologie d’Afrique Francophone(JGAF) en 2006, 2013 et 2017 à Libreville. 
Il a facilité l’organisation de deux(2) Workshops d’endoscopie digestive à Libreville avec retransmission par visioconférences en direct avec l’hôpital Américain de Paris et la participation de la Société Européenne de Laparoscopie.

Alain était un Médecin, brillant, dynamique, curieux, attentif et universel, toujours prêt à servir. Toujours à l’affût des avancées technologiques dans le domaine de la gastroentérologie d’où une participation active au différents congrès internationaux. Son départ précoce constitue un grand vide dans la communauté médicale du Gabon et dans la famille de la gastroentérologie africaine. Aussi, nous gardons le silence devant la réalité de la mort qui nous rappelle la fragilité de la vie et son aspect éphémère. Les souvenirs et l’œuvre accomplie avec ses collègues pour le bien des patients constitueront une belle consolation.

Moya, comme on l’appelait affectueusement, repose en paix.

Bureau Exécutif de la SGMAD